References | Le deuxième des « Six gains illicites » liùzāng, impliquant une faute grave de service, comme la corruption ou le détournement, mais sans prévarication wǎngfǎ, c’est-à-dire sans abus de pouvoir. Les peines prévues étaient moins sévères, mais culminaient quand même à la mort par strangulation pour un gain illicite d’au moins 120 taëls. Le terme signifie littéralement "sans torsion de la loi", ce qui renvoie à l'antonyme {wǎngfǎ}, "en tordant la loi", désignant mode de perception d'un gain illicite {zang} par un abus de pouvoir, c'est-à-dire une "prévarication"; la forme négative signifie donc qu'il y a eu faute de service, mauvaise administration, mais sans prévarication, c'est-à-dire une faute moins lourde, passible d'une sanction plus légère.
Point Doct. Prévarication, i.e., une faute consistant pour le détenteur d'une charge ou d'un mandat à accomplir sciemment un manquement grave aux obligations résultant de cette charge ou de ce mandat. À l'origine, le terme s'appliquait à la « transgression de la loi divine, d'un devoir religieux, d'une obligation morale ».
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