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- Séance 7. Mariages orthodoxes et hétérodoxes
- Séance 6. Adoption et succession au Japon sous le Shogunat des Tokugawa et au début de l'ère Meiji.
- Séance 5. Adoption et succession en Corée sous la dynastie Chôson
- séance 4 : Mariages orthodoxes et hétérodoxes, + statut social en Chine
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Nous reviendrons tout d'abord à travers la présentation des deux articles suivants sur l'évolution de la parenté en Chine et la question du mariage entre cousins :
- Hou Xudong, "Rethinking Chinese Kinship in the Han and the 6 Dynasties", Asia Major 23 (2010)
- Qin Zhaoxiong, "Rethinking Cousin Marriage in rural China", Ethnology 40 (2001)
Nous avons lors des précédentes séances principalement discuté du mariage rituel tel que décrit dans les Classiques. Il servait également de référence aux quelques dispositions du code consacrées au mariage. Nous nous pencherons aujourd'hui sur d'autres formes de mariage, attestées dans différentes sources, mais dont il est difficile de déterminer la prévalence au sein de la population chinoise. Nous examinerons la réponse des juristes, qui adoptaient souvent une attitude pragmatique tentant de concilier pratiques populaires et principes juridiques.
Nous verrons tout d'abord le mariage uxorilocal (招贅) à travers les différentes lois qui l'encadraient, des contrats (1, 2) et un jugement témoignant des tensions pouvant exister entre gendre invité et héritier rituel. Nous aborderons ensuite le statut de la belle-fille adoptée (童養媳) en partant d'un cas de 1756 évoqué par Wang Huizu, puis nous examinerons des articles additionnels codifés à partir des années 1760 tels que les présente et les commente Xue Yunsheng. À titre d'illustration, un jugment à l'origine de l'article additionnel 285-12 peut être téléchargé ici.